HOLIDAY IN FRANCE
Comme chaque année chaque été
Arrive l'époque sacrée pour les travailleurs du repos mérité
fini le labeur
Pour enfin profiter des congés payés et des bons conseils de bison
futé
Et des tas de bagnoles bondées de bagages des guignols qui s'affolent
des carambolages quel carnage sur l'autoroute !
C'est vraiment dommage par un si beau mois d'aôut
Et si le tube de l'été répété dans les FM
Promettait de s'éclater sans rancontrer de problème
Du bonheur dans les maillots, du beau temps à St Malo
Pas de malheur du vent dans les voiles et des meufs à poils
Il y a des scènes de ménage dans les embouteillages
Les parents qui s'engueulent du péage à la plage
A cause des tâches et des miettes sur les banquettes en skaï
Et des claques dans la tête des gosses qui braillent
Et ça fait marrer les mouettes
Une fois le piquet du parasol planté
Pour délimiter son mêtre carré de serviette
La famille compléte est préte a tenir tête
A résister à l'intrus qui tente de s'incruster
A chacun son territoire et y aura pas d'histoire
Réintègre ton camp avant que je t'éclate la rate
Et t'atomise la tête comme une tomate écarlate
A grand coups de raquette, allez casse-toi lopette
Pendant ce temps je pratique la survie extrême
L'expédition en zone urbaine, l'ascension d'hlm
Non je ne verrai pas Juan les Pins
Ni ta mère en maillot de bain pendant qu'elle pisse dans la mer
Moi je pète dans mon bain
Cinq fois par semaines
A passer étalés par centaines entassés au soleil
Chaque jour est pareil à la veille
Insolations, indigestions, hydrocutions sont les prncipales attractions
Et ça fait marrer les mouettes
Sous le béton, les pavés, pas de plage et j'enrage
Je ne distingue au large que des naufrages mais pas de rivage
Du haut du quinzième étage j'imagine des voyages idylliques
Comme dans les magazines des pays fantastiques
L'impression d'une seconde je vagabonde au 4 coins du monde
Et puis je retombe au royaume des ombres
Loin de ceux qui font la gueule les pieds dans l'eau comme au boulot
Qui font la queue au resto comme au métro
Et si le tube de l'été répété dans les FM
Promettait de s'éclater sans rancontrer de problème
Du bonheur dans les maillots, du beau temps à St Malo
Pas de malheur du vent dans les voiles et des meufs à poils
Holiday in France
Holiday in France
NO FACHO (DUB SPIRIT)
Rien ne sert de sourire il faut mentir à point
Eclaboussée de honte et de mauvais vin
L'assistance ravie reparlera demain
D'un taré réjoui au charisme divin
Qui rien qu'à son odeur
Reconnait l'envahisseur à la base du chomage et de tous vos malheurs
A quoi bon propager le mystére
Le programme est si clair
Comme la peau de l'Europe convoitée, salope
C'est de l'âme que l'on réclame et de l'amour autour
Pas de drames ni de larmes
Pour la mort des vautours
Retrouver les valeurs
Chasser les voleurs de la terre des vikings
Transformée en camping, par Toutatis !
Par tout un tas de météques venus bécqueter ton bifteck
Telle est désormais la préoccupation principale
Sous le casque du Gaulois agitation optimale
Face au flasque degueli d'abominations verbales
De politicards en toc qui ne valent pas leurs poids de manoc
Er pourtant dans l'aréne
Ils imposent le respect en défequant sur fond de haine
Quelques propos suspects au péril de la paix
No facho
On veut pas de nazi ici
Ecoute moi bien on veut pas de nazi ici
Aux fachos ne fait pas de cadeaux
Car ils te poignarderont dès que tu leur tournera le dos
Le FN alimente la haine entre les communautés
C'est lui qui pause probléme
Ne pas oublier ce qui c'est déjà passé
L'histoire va se répéter
Certains ont beaucoup de problémes alors ils votent la haine
ELVIS (MARTYR ET TORTIONNAIRE)
Cette histoire commence le jour de sa naissance heureux d'avoir un fils ses
parents l'appelèrent Elvis
Et projetèrent sur lui toutes leurs espérances avec une confiance
prématurée comme lui
Car il ne voyait pas que son physique ingrat ne faisait parler de lui qu'en
terme de pauvre petit gars
Mis même ceux là n'imaginaient pas l'empleur des dégats
à venir
Dès ces premiéres années il ne cessait d'énerver
ses camarades d'école
Avec ses oreilles décollées désolé, résigné,
il préferait se taire solitaire il pensait un jour viendra mon tour
Mais ses maxillaires de boxer agaçaient déjà les professeurs
qui déjà doutaient de son intelligence
Son cas de nullité fut alors cité en référence
Quelle sordide expérience quand on sait que l'enfance est censée
incarner la parfaite insouciance
Manque de bol ! Pas de pot !
Adolescence pubère comme de bien entendu Elvis pensa au sexe dès
que le sien s'est tendu
Mais des filles qu'on déshabille à l'aise aucune qu'Elvis ne les
baise
Lorsqu'il avait la barre contre des malabars il échangeait le droit de
voir
Planqué dans un garage le fils volage du voisin se livrant à des
exercices propices à l'excitation de ce novice
La masturbation devint son exutoire dès que l'occasion se présentait
il s'astiquait le dard
Ce n'est que plus tard durant sin exercice militaire où il abandonna
face contre terre
Son honneur dans les bras musclés d'un colonel qu'Elvis d'écouvrit
le chemin
Même au bordel toutes ces femmes exhibées à sa disposition
Il crut d'abord qu'il s'agissait d'une illusion
Il dût les toucher, les palper, les tâter, les tirer 3 nuits d'affilées
Pour enfin réaliser avec déception que l'affection qu'elles lui
portaient était une question de pognon
Manque de bol ! Pas de pot !
Recalé au concours d'entrée dans la police Elvis compris alors
l'ampleur du maléfice qui régissait sa vie
Comme un long sacrifice pour qu'un jour tout ça finisse à Fleury-Mérogis
Il devait y trouver sa place comme gardien de prison
Véritable maton, virtuaose du bâton muni d'un sens aigu de la conscience
professionnelle
Dans les couloirs connus pour ses excès de zèle Elvis était
assé du marty au tortionnaire
Après l'endroit du mal il connaisait l'envers et promettait l'enfer et
la mort avant l'heure
Au taulard quipar malheur était son souffre douleur jusqu'au matin gris
où une mutinerie
Elvis perdait ce qui lui servait de vie quand de son flingue un balle lui rentra
dans la bouche
Son cerveau sur le mûr fit l'effet d'une douche
Manque de bol ! Pas de pot ! Elvis n'est pas une idole
Manque de bol ! Pas de pot ! Elvis n'est pas un héros
Manque de bol ! Pas de pot ! Pas le roi du Rock n'Roll
Manque de bol ! Pas de pot ! Juste un pauvre bourreau
L'ŒUF
Une seul race pour plusieurs couleurs
Nous sommes une seul race pour plusieurs couleurs
Nous sommes tous sortis du même moule, du même oeuf
Du sein de notre mere la Terre
Au Sud comme au Nord toujours rien de neuf
Tu le sais les terriens sont le seuls habitants
Et pourtant tout le temps j'entends l'écho de querelles qui s'enveniment
Inévitablement donnet lieu au pire des crimes: la guerre
Ou d'autres mammifères composés comme moi d'os et de chair
Assassinent leurs fréres pour une frontière ou pour un dieu
comme naguére l'homo-sapiens se battait pour le feu
A la fin de jeu non jamais de vainqueur
Demeurent encore la rancoeur et la peur
Ils tuent ton frére au nom de dieu
Mets la Terre a sang a feu
Tue ton frere au non de dieu
Peut-on me dire en comparaison
Où se situe l'évolution de la condition humaine depuis l'homme
des cavernes ?
La chose est certaines le systéme nous mene à notre perte, les
bétes de fer proliférent
Tuent ton frére au nom de dieu
Mets la Terre a sang a feu
Tue ton frére au non de dieu
JUSTICE POUR TOUS
Tous les jours à la télé on nous dis qu'il faut aider
les gens qui sont à la rue
Pas d'maison et les pieds nus
Tous les jours à la télé on entend l'même charabia
Mais quand Chirac va nous virer qui c'est qui nous défendra ?
On veut d'la justice pas de mots de belles paroles on connait ça
On n'est pas cons pas du pipeau pour mongols
On veut pas changer de maison justice pour tous
Tous les jours à la radio on nous fait le même numéro
Faut aider les sans-abri comme le fait si bien la mairie
Tous les jours à la radio on entend des rigolos qui ont des appartements
Tu peux faire du roller dedans
On veut d'la justice pas des mots
Pas du bla bla les promesses on n'y croit pas
On habite là, on à le droit de dire "ici c'est chez moi !"
Justice pour tous
Chaque matin dans les journaux on voit de jolies photos de gens qui ont l'air
heureux
Mais c'est jamais en banlieue
Chaque jour on va en répète on rigole on fume des pets
Mais on sait jamais quand on revient si y'aura pas des parpains
On veut d'la justice
NOUVEAU MONDE
Sous le firmament éclatant d'une bannière étoilée
s'évaporent les réves des pionners
Epatés par tant de réussites de destins fantastiques
Des mecs bénis des dieux pourtant pas plus malins qu'eux
Sont montés si haut sans jamais faire appel aux génies aux malins
Par prière lystiques ici c'est l'Amérique, la chimérique
Celui qui a parlé sera châtié pour ne plus recommencer
Pendu par la tête jusqu'à ce que mort s'en suive
Ecartelé s'il récidive a la première tentative de la moindre
initiative
Vous sera ôté le droit de voter pour élire en choeur
Au suffrage universel un président plus con et plus cruel que le précédent
Déjà grand défenseur de la chaise électrique, hygiénique,
économique
Grand sauveur d'âmes égarées, de corps vautrés dans
la luxure
Tout juste bon à engendrer la pédophilie ;
Merci Ronnie d'avoir interdit la fellation la sodomie
USA est-ce que tu sais USA combien je te hais
USA tu me fais l'effet d'une pute asexuée
Passé maître dans l'art et la manière de se comporter comme
un flic planétaire
Il s'agit d'un pays bâti à partir d'un génocide par des
esclaves anéantis mas néanmoins lucides
Qu'ils restent les premières victimes d'une dictature placide
Mais quel est l'exemple à suivre dans cette parodie de démocratie
???
On me dit : "le ku klux klan ? Mais voyons c'est du folklore
Rien qu'une pittoresque partie du décor les nègres ont les aime
bien
Mais depuis qu'il n'y a plus d'indiens pour faire de l'exercice on en pend quelques
uns
Appeler ça du fascisme, la ce serait du vice la preuve : a la télé,
y en a qui réussissent
Bill Cosby, Eddy Murphy, Sammy d'Uncle Sam sont aussi les fils"
Don't worry be happy !!!
Et le peuple noir brûle son dernier espoir dans le but d'écrire
lui même son histoire
Mais comment faire pour qu'il efface les coups et les traces
Sans aucune certitude d'en voir un jour la fin
Ce qui compte avant tout c'est d'avoir la bonne couleur ou t'es pile ou t'es
face
Tout est question de race tu es le suspect n°1 su tu n'est pas des leurs
USA est-ce que tu sais USA combien je te hais
USA tu me fais l'effet d'une pute asexuée
Paradis des cow-boys Shwarskof et Buffalo Bill
Maboulles mitrailleurs de poules éleveurs de pit bulls
Toute l'intelligence Américaine tient dans un holster
Pendant que l'un dégaine l'autre apprend à se taire
Etat totalitaire détenteur de la vertu aux parties de jambres en l'air
Préfére les jeux ou l'on tue si l'un tombe il s'agit surment d'un
communiste faineant
Sur ça tombe on écrit : pas de place aux mendiants
La dope ou le plomb reste le choix de l'expédiant
Parce que la coke ou le crack c'est pas ça qui manque pourvu que tu banques
Pendant qu'en Irak les tanks débusquent de leurs planques les ennemis
de la coallition
Association des amis de la nation performante, surpuissante
La tempête à Bagdad en est la preuve flagrante
America is the place love is dying
America is the place where death is dreaming
USA est-ce que tu sais USA combien je te hais
USA tu me fais l'effet d'une pute asexuée
BAISE TA VIE
A quel prix à ton avis mon ami évalue-t-on la vie de ceux
Qui n'ont pas choisi les petites manies d'abrutis
Qui n'ont pas prix le parti d'accépter d'acquiescer la fessée
Le crane affaisé, le froc baissé
Ils n'ont pas fini d'en baver, non pas fini de braver les interdits des cons
Les empécheurs de tourner en rond
Mais au fond quelle est cette folie qui m'anime et puis me donne la rime
Ce n'est pas des vitamines, alors ? Qu'est-ce que c'est ?
C'est la vie, la femme qui jouit, le moine qui prie
Et moi qui ris devant les fourmis soumisent à l'étatt de crise
Continuez ça me fait marrer des les matter
Exténuées par le stress pendant que je me laisse aller à
la paresse
Baise ta vie fait là jouir c'est toujours le moment
Vraiment vivant l'instant faisant face aux évènements
Abracadabra le fatras de politesse, signe extérieures de richesse
Du vent dans l'air, tout cela m'indiffère
Les caresses de chiens en laisse qui me donnent les puces
Ne m'intéressent pas plius me laissent de glace
Je m'en passe sans laisser d'adresse je remonte à la surface
Les mentalités progressent les banalités s'effacent
Car l'unification on le sait ce n'est pas du bidon
Non non l'unification on le sait ce n'est pas du bidon
REALLY TV
La colère du président les dessous de la politique les hypocrites
qui suscitent la frénésie des fanatiques
Les enfants affamés de l'Inde et d'Afrique, les journalistes aux répliques
pathétiques
On conait ça par coeur on les reçoit en couleurs et si l'image
donne l'illusion du savoir
C'est que l'adage prétend que pour croire l'important ne serait que de
voir
(This is my really show)
Il suffit parfois d'un souffle, petit pet de la bouche, porté par un
vent favorable
Et l'ébauche d'un mot devient une fable qui rien qu'à son écoute
détruit le doute sur le bien fondé des bavardages
Des singes savants transformés en sage sur le dos des éléphants
Immature mateur de "M'as tu vu(s)" Matérialistes n'attends
pas l'indice que te mettre sur la piste
A tout prendre au premier degré on en vien à perdre pieds
A ne plus penssé à sois-même, tout le monde tourne sur lui-même
et se mord la queue
En s'inquiétant de l'avenir qui peut te sourrire ou bien faire la gueule
et te laisser seul sur la touche
Avec une carrote dans la bouche l'élu déguste, les boeufs broutent,
l'eclue du troupeau reste sur la route
(This is my really show)
Comment distingue-t-on le vrai du faux parmis le fracas des images et des mots
Comment distinguer le vraie du faux il faut ! ... TV, casser les TV
Ah quelle aubaine pour les langues de putes puisque le peuple est dupe
Soap opéra et les infos à l'heure de la soupe, et ça fait
des grands slurp
Il faut vous dire messieurs, dames que chez ces gens là l'écran
isole du drame, on ne cause pas
A quoi bon puisque nous vivons à l'ère de communication gavés
d'informations jusqu'à la déformation
Mais jamais, non! de remise en question.